Le projet consiste en ce qui suit :
A – Développement d'un programme de mise à disposition d'eau potable et de blocs de latrines pour les populations de la zone géographique définie :
A.1. Accès à l'eau potable
a) Réalisation d'un programme de mise en place de micro-unités MUPEL, composé de :
– Six (06) unités de production d'eau de type Jal TARA (ultrafiltration) – montées sur pilotis[1]- de capacité unitaire de 3000 L/j réparties à raison de 02 unités par village
– six unités de production d'eau de type RAMA Elite II (Osmose inverse)- de capacité 1000 L/j) réparties à raison de d'une (01) unité par centre de santé et par école dans chaque village
· La capacité totale de production d'eau potable s'élèverait à 24 000 litres/jour, soit une moyenne de sept (08) litres/personnes/jour.
– Six (06) points d'eau avec robinets pour l'approvisionnement de la population, à raison de 02 point d'eau par village (sous réserve de la réhabilitation de ceux qui ne fonctionnent pas à Avlo plage)
b) Mise à disposition de 440 fontaines familiales de type ultrafiltration au profit des 440 ménages des trois villages, réparties comme suit : Avlo plage : 180 ; Avlo centre : 130 ; Allongo : 130.
· Capacité unitaire de filtration allant de 20 à plus de 40 litres/jour (à prendre en compte).
c) Mise à disposition du village (comité de gestion) d'un kit portatif d'analyse de l'eau (valisette) pour tester les paramètres de l'eau et/ou la solution de filtration
A.2. Accès aux services d'assainissement & d'hygiène
d) Réalisation d'un programme de six (06) blocs de latrines à 04 portes chacun (02 pour hommes et 02 pour femmes) avec des dispositifs de lave-mains, répartis entre :
– Le village : 02 blocs de latrines
– L'école : 01 bloc de latrines
– Le centre de santé : 01 bloc de latrines
B- Programme Education et Promotion des femmes
B.1. Formation et emplois
e) La formation de 90 personnes pour la gestion et l'entretien des infrastructures et des équipements, dont 60 stagiaires femmes (40 pour la gestion des unités et réseau d'eau et 20 pour l'assainissement) et 30 stagiaires hommes (10 pour la maintenance des fontaines et 20 pour la gestion et l'entretien des blocs sanitaires
B.2. Autonomisation du genre
f) La promotion du genre par la création de groupements de femmes pour la gestion des fontaines et des points d'eau ainsi que l'entretien des équipements sanitaires des écoles, centres de santé et latrines femmes des villages
B.3. Education et sensibilisation
g) Les actions de sensibilisation et de vulgarisation à l'hygiène à travers des émissions de la radio locale et des supports de communication dans le village
h) Education à l'hygiène dans le programme scolaire de l'école.
B.4. Transfert de technologie
i) Mise en place du consortium TARA entre acteurs français, indiens et béninois afin de transférer les technologies de traitement de l'eau devant permettre de réaliser des systèmes sur place.
[1] Les micro-unités Jal Tara sont montées sur pilotis (voir schéma plus loin) pour protéger les installations du phénomène des inondations saisonnières qui se déclarent dans la région.
1. Bref aperçu de la commune de Grand Popo
La Commune de Grand‐Popo est située au Sud‐Ouest du département du Mono. Elle s'étend sur une superficie de 289 km² et abrite une population estimée à environ 80 000 habitants, dont le poids relatif des femmes est plus important (52,7%). Le taux de croissance de la population est estimé à 2%/an. Le rapport femmes/hommes est plus marqué dans l'arrondissement d'Avlo avec 55% de femmes !
Grand Popo compte sept (07) arrondissements (Adjaha, Agoué, Avlo, Djanglanmey, Gbéhoué, Sazoué et Grand-Popo) et 44 villages. Les arrondissements de Agoué et Grand Popo, plus peuplés, sont ceux qui présentent des indices d'urbanisation.
Son relief se compose (i) de la côte qui couvre la partie Sud au bord de la mer (ii) de zones marécageuses et les zones inondables[1] qui couvrent la plus grande partie des terres et (iii) du plateau continental terminal qui s'étend de l'ouest vers le nord.
La commune de Grand‐Popo est marquée par un climat subéquatorial avec quatre saisons plus ou moins marquées : (i) une grande saison sèche de mi‐novembre à mi‐mars ; (ii) une grande saison de pluies de mi‐mars à mi‐juillet ; (iii) – une petite saison sèche de mi‐juillet à mi‐septembre ; (iv) – une petite saison de pluies de mi‐septembre à mi‐novembre
Le réseau hydrographique de la commune de Grand-Popo est composé du fleuve Mono, de la lagune de Grand-Popo, et de la série d'affluents et d'effluents. La lagune de Grand-Popo d'une longueur de 15 km reçoit les eaux de la mer et celles du Mono. Elle traverse la zone d'Avlo qui nous intéresse particulièrement pour notre projet.
L'agriculture et l'élevage sont les activités dominantes dans la commune. Les autres activités notables sont la pêche artisanale, l'artisanat et les métiers, le commerce, la transformation artisanale agro-alimentaire et bien entendu le tourisme grâce à d'importants sites touristiques tels que l'embouchure la « bouche du Roy » (où le fleuve Mono se jette dans la mer à Avlo), la plage, l'ancienne ville coloniale de Gbékon, la place Kpossou et Gahou qui drainent de nombreux touristes.
Quant aux services sociaux, particulièrement le domaine qui nous préoccupe -l'accès à l'eau et à l'assainissement- ils posent d'énormes problèmes aux populations de la commune :
En matière d'approvisionnement en eau potable dans la commune de grand-Popo, les problèmes identifiés dans le secteur sont de plusieurs ordres. D'une manière générale, on relève la qualité douteuse de l'eau, qui laisse à désirer, le faible taux de desserte et le coût élevé de l'eau potable par rapport au revenu moyen des citoyens. Le taux moyen de desserte ne dépasse pas 30% dans la commune. De façon générale, l'eau de pompe est utilisée dans tous les arrondissements de la commune.
En matière d'assainissement et d'hygiène, les services de base sont presque inexistants. L'absence de lieux d'aisance donne lieu à la défécation à l'air libre avec les conséquences qu'on s'imagine pour la santé des populations et la dégradation de l'environnement dans lequel elles vivent.
2. L'arrondissement Avlo
Avlo est un arrondissement lacustre situé au Sud‐Est de la commune de Grand Popo. D'une superficie de 56 km² environ, il est accessible essentiellement par la voie lagunaire.
Les différents cours d'eau et la lagune servent de voies de communication entre les villages. Le principal mode de transport étant la pirogue ou la barque. L'habitat est essentiellement constitué de cases de pêcheurs, majoritairement en paille même si quelques maisons en dur se détachent du paysage ambiant.
[1] Grand‐Popo se situe dans un environnement composé majoritairement de terres inondables et de marécages (environ 76%) où la nappe phréatique est affleurante.
Le milieu naturel de l'arrondissement fait de Avlo le principal atout touristique de la commune avec un patrimoine constitué de la lagune et son écosystème végétal de mangroves, ses quatre îles, et l'embouchure de la Bouche du Roy (endroit où le fleuve Mono se jette dans l’océan).
L'habitat d'Avlo est constitué de hameaux villageois dispersés dans la moitié Sud de l'arrondissement. Sa population, majoritairement d’ethnies animistes, s'élève à environ 6000 habitants, avec un poids relatif des femmes de l'ordre de 55% !
Les femmes sont très actives : elles pratiquent la saliculture au niveau des marais salants (activité génératrice d'importants revenus), tressent les nattes à partir du jonc (ressources abondantes dans la localité), fument et sèchent les produits de pêche et font également de la transformation d'huile de coco !
Les hommes pratiquent la pêche en mer et en eau continentale et pêchent différents types de poissons
3. Problématique de l’eau et l’assainissement
– Taux de desserte dans l’arrondissement d’Avlo: 30% environ
– Assainissement: l'arrondissement d'Avlo est dépourvu d'infrastructures d'aisance (latrines, fosses). De ce fait, l'arrondissement accuse une dégradation de son environnement, de surcroît d'un attrait touristique remarqué.
4. Aperçu de la situation des villages retenus:
Village d'Avlo Centre:
a) Population pauvre
b) Problèmes récurrents : (i) aucune source d'eau, les habitants s'approvisionnent à Avlo plage ; (ii) pas de services d'assainissement, (iv) pas d'électricité, (v) problème d'ensablement des eaux affectant la faune, pas de réseau de communication, etc.
c) Infrastructures : centre de santé, école primaire publique, maternelle privée.
d) Aléas naturels : Érosion des sols et des côtes, montée de l'eau, inondation, ensablement des eaux
e) Réseau hydrographique : fleuve Mono, Océan Atlantique
f) Secteur associatif : groupements de femmes (associations) en charge de l'amélioration du quotidien dans le village. Cependant, pas de micro crédit pour l'entrepreneuriat des femmes !
Village d'Avlo plage
a) Population pauvre : 1000 habitants environ
b) Problèmes récurrents : (i) existence de 3 sources d'eau fournies par la SONEB, dont 2 ne sont pas fonctionnelles. Le point d'eau fonctionnel dessert les habitants du village et ceux des villages voisins (Avlo centre, Kpèko, Allongo Houta) ; (ii) déscolarisation des enfants en particulier des filles ; (iii) absence de services d'assainissement ; (iv) sècheresse et ensablement des eaux ; (v) dégradation des voies
c) Aléas naturels : Erosion des sols et des côtes, montée de l'eau, inondation, ensablement des eaux
d) Réseau hydrographique : fleuve Mono, Océan Atlantique
e) Infrastructures : (i) centre de santé publique ; (ii) centrale photovoltaïque
f) Secteur associatif : groupements de femmes (associations) en charge de l'amélioration du quotidien dans le village. Cependant, pas de micro crédit pour l'entrepreneuriat des femmes !
Village d'Allongo
a) Population pauvre : 850 habitants environ (âge moyen: inférieur ou égal à 40 ans)
b) Problèmes récurrents : (i) existence d'une seule source d'eau potable, insuffisante pour le village ; (ii) pas d'électricité ; (iii) pas de moyens de transport (barques ; (iv) dégradation des voies de communication et risques (inondations) pour rallier les autres villages ; (v) absence de services d'assainissement ; (vi) ensablement des eaux et impact sur la reproduction des poissons ; vi) scolarisation des enfants.
c) Infrastructures : centre de santé
d) Secteur associatif : groupements de femmes (associations) en charge de l'amélioration du quotidien dans le village. Cependant, pas de micro crédit pour l'entrepreneuriat des femmes !
ONG PAULY AFRIQUE BIO
Akpakpa Sègbèya, Cotonou – Bénin
Présidente: Mme Paulette ATCHADE SAVIMBI
Liens:
– ongpaulyafriquebio.com
– https://www.facebook.com/profile.php?id=100066551091362
– Les objectifs assignés au projet consistent à améliorer substantiellement les conditions sanitaires des trois villages d'AVLO par la réduction de la fréquence des maladies liées à l'eau et à l'assainissement notamment. Le taux de mortalité et de morbidité sont réduits à ceux d'une situation normalement acceptable.
– Les conditions sanitaires des habitants sont améliorées par la création des conditions d'accès à l'eau potable et aux services d'assainissement dans les 3 villages d'AVLO:
1.Taux de couverture d'équipements d'eau et d'assainissement pour les communautés cibles : 100% pour l'école et le centre de santé et à 70 à 80% en moyenne pour les habitants (norme OMS=20L/j/pers. pour l'Afrique)
2) Réduction des voies de transmission des maladies
1) Installer 6 unités à Jal TARA de production d'eau potable par village de capacité unitaire de 3000 litres/jours et 06 unités à osmose inverse de 1000 litres/jour pour chaque centre de santé et chaque école.
2) Installer des points d'eau avec robinets dans les écoles, les centres de santé et dans les villages (02 par village) et mettre à la disposition des ménages qui vivent sous le seuil de pauvreté 300 fontaines familiales de purification (ultrafiltration) de capacité unitaire de 20 à 40 litres/jour).
3)Assurer le traitement de l'eau et le contrôle de la qualité à l'aide de 02 kit tara d'analyse par village de l'eau fournis.
4) Construire 12 blocs homogènes de latrines modernes à 04 portes (02 pour hommes et 01 pour femme) au profit des écoles, centres de santé et des villages
5) installer des lavabos pour le lavage des mains intégrés aux blocs de latrines
6) Education à l'hygiène à l'école et promotion (sensibilisation) de la communauté à l'hygiène et à la préservation de la propreté de l'environnement
A. Les communautés villageoises ont accès à l'eau potable, aux services d'hygiène et d'assainissement.
B. L'environnement est relativement plus sûr et plus propre.
C. Les bonnes pratiques d'hygiène sont améliorées.
1) 15 litres d'eau potable au moins en moyenne / personne/jour sont garanties
2) Zéro coliforme fécaux / 100ml et 0,4mg/L de chlore libre résiduel dans l'eau fournie.
3) 12 blocs de latrines ECOSAN (écologiques) à 4 portes : 4 par village (1 latrine à l'école ; 1 latrine au centre de santé ; 2 latrines publiques au village)
3) Tous les enseignants sont formés et intègrent la promotion à l'hygiène dans leur programme.
4) Les communautés améliorent leurs notions en matière d'hygiène.
5) Les villageois disposent de lavabos publics pour le lavage des mains. (Intégrés dans les services d'assainissement)
Projet En cours
Date de début : décembre 2025
Date de fin : décembre 2027
Pays d’intervention : Bénin
Localité : Arrondissement d'AVLO- Commune de Grand Popo - département du Mono - BENIN
Secteur(s) d'intervention : Action sociale, Croissance économique emploi, Déchets, Eau - Assainissement, Éducation, Égalité H-F, Environnement, Santé
Objectif(s) de Développement Durable
Budget : 205 000 €
Autre(s) financeur(s) : Agences de l'eau: Adour Garonne
44 rue Alsace Lorraine, 33220 Sainte Foy la Grande
Représentant : M. Malek Zitouni (Consultant Associé)
L’association Unigaia participe, dans le cadre de l’Agenda 2030, aux objectifs du développement durables en ciblant notamment « la santé et le bien-être de tous » ainsi que « le renforcement de l’expérimentation et de l’innovation ». En partenariat avec des sociétés spécialistes du traitement de l’eau et un collège de partenaires scientifiques, Unigaia s’est donnée comme mission de lutter contre la déshydratation des personnes fragiles, Unigaia est une application opérationnelle intégrée au système de haute technologie de purification de l’eau de boisson développé par la société Coswatech International sur les différents paramètres de l'eau (pureté, minéralité, alcalinité, énergie, avec possibles ajouts de protéines, vitamines, oligo-éléments) pour en faire une eau de qualité thérapeutique. L’association Unigaia offre un vaste panel de solutions, de la filtration la plus simple, sans énergie à des solutions de purification maximale grâce à l'osmose inverse. La large connaissance de tous les aspects du traitement de l'eau permet à Unigaia de satisfaire toutes les demandes tant au niveau de la qualité que du coût.
Nous travaillons à l’identification de tous les acteurs qui sont engagés à l’international en Nouvelle-Aquitaine.
Nous vous informons sur les dynamiques de votre territoire et sur vos besoins (appel à projets, événements, recherche financement, recrutement de bénévoles ou volontaires etc).
Nous vous accompagnons dans la construction de vos projets dans le cadre des Objectifs de Développement Durable
Nous sommes convaincus que la dynamique de réseau est un excellent moyen de répondre à vos besoins et demandes à travers des différents échanges thématiques
Bordeaux
Estuaire Coworking
4 rue Poquelin Molière
33 000 Bordeaux
Poitiers
Bâtiment B3, Pôle des Éco-Industries
3 rue Raoul Follereau
86 000 Poitiers
05 49 55 50 46
E-mail : contact@socooperation.org