Compte rendu de l’atelier d'échanges : comment s'adapter et continuer à intervenir sur des projets eau et assainissement en “zone à risques” quand les crises s'installent ?

Le 7 décembre 2022 a eu lieu l’atelier d’échanges à Bordeaux.

POUR RAPPEL LE CONTEXTE 

Depuis la mise en place de la loi Oudin (1% Eau) en 2005, l’Agence de l’eau Adour Garonne attribue des aides
financières aux collectivités territoriales et associations qui mènent des projets d’accès à l’eau et
l’assainissement dans le cadre de la coopération décentralisée et non gouvernementale. L’Agence de l’eau Adour-Garonne cofinance des projets, dont certains se déploient dans des contextes de zones dites rouges ou oranges telles que définies par le MEAE.

Sur son territoire, afin d’appuyer ces porteurs de projets, un partenariat a été mis en place avec le programme Solidarité Eau (pS-Eau – 2 antennes : à Bordeaux et Toulouse) et avec les Réseaux Régionaux Multi-acteurs Occitanie Coopération et SO Coopération. Dans ce cadre, de nombreux évènements sont proposés pour renforcer les capacités des acteurs et les appuyer dans la mise en œuvre de leurs projets. 

Les acteurs de développement ou de coopération décentralisée interviennent de plus en plus sur des terrains où les contextes changent rapidement et où les crises s’installent. Comme le montre par exemple la détérioration du contexte sécuritaire au Sahel depuis une dizaine d’années. Cela mène à une adaptation de leurs modes d’interventions (pilotage des activités à distance…) et soulève de nouvelles problématiques auxquelles il faut répondre (personnes déplacées internes, réfugiés…), notamment vis-à-vis de l’accès à l’eau et l’assainissement.

Le fait que les crises s’installent amène à repenser les méthodes de travail à la fois des urgentistes et des acteurs du développement. En effet, les objectifs et les outils de travail sont différents, et une meilleure coordination et compréhension de l’ensemble est nécessaire afin de répondre au mieux à ces nouveaux défis. On parle désormais de nexus urgence/développement et il est nécessaire de penser une stratégie au long terme dès le début d’une crise. De même que les urgentistes doivent s’adapter, les acteurs du développement doivent appréhender de nouveaux codes car la poursuite de leur travail est essentielle pour répondre au mieux à la sortie de crise.  

Pour connaître le programme de cette journée

Nous vous invitons à regarder le compte rendu de cette journée (voir pièce jointe).